L’équipe nationale d’Algérie reprendra sa campagne de qualifications pour la Coupe du monde 2026 avec un déplacement inédit au Maroc, un choix à la fois logistique et symbolique. Après avoir accueilli le Botswana le 5 septembre au stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi Ouzou, les Verts disputeront un match crucial face à la Guinée le 8 septembre au Complexe Mohammed V de Casablanca, une première depuis septembre 2021.
Cette rencontre au Maroc s’inscrit dans les éliminatoires du Mondial 2026 et fait suite à une décision de la Fédération guinéenne de football. En effet, la Guinée ne dispose pas de stade homologué par la Confédération africaine de football (CAF) pour accueillir les matchs officiels de haute importance comme ceux des qualifications à la Coupe du monde. Le choix du Maroc, doté d’infrastructures sportives modernes, notamment le Complexe Mohammed V récemment rénové et augmenté à une capacité de plus de 44 000 spectateurs, s’est imposé comme une solution pratique et sûre.
Le Complexe Mohammed V, véritable emblème du football marocain, a bénéficié d’une importante rénovation achevée en mars 2025, alliant modernité et respect de son héritage historique. Ce stade, qui accueillera simultanément les clubs majeurs casablancais et les matches internationaux, offre un cadre idéal pour ce rendez-vous sportif d’ampleur.
Sur le plan sportif, cette rencontre revêt un enjeu majeur. L’Algérie, leader actuel du groupe G, cherche à consolider sa position en vue d’une qualification directe. Lors du match aller à Alger en juin 2024, l’Algérie s’était inclinée 1-2 face à la Guinée, un résultat qui incite à une revanche. Un succès au Maroc renforcerait significativement les chances des Nations Verts. Rappelons que la dernière fois que l’Algérie avait joué sur le sol marocain remonte à septembre 2021, contre le Burkina Faso, une rencontre conclue sur un score nul (1-1) dans des circonstances similaires d’absence de stade homologué chez l’adversaire.
Au-delà du duel sportif, cette décision illustre aussi une complexité géopolitique entre l’Algérie et le Maroc, compliquant l’organisation directe d’événements sur leur frontière. Le choix marocain est également perçu comme un terrain neutre, garantissant un déroulement optimal de la rencontre dans un climat serein.
Ainsi, le match Algérie-Guinée au Maroc du 8 septembre 2025 s’annonce sous haute tension sportive et symbolique, avec l’enjeu d’un pas décisif vers la Coupe du monde 2026, dans un cadre ultra-moderne et chargé d’histoire.
