Initialement prévu en 2024, le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) se déroule finalement en août 2025, co-organisé par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Ce report, dû à des contraintes d’infrastructures et à l’organisation post-Covid, explique pourquoi le tournoi garde son nom malgré son calendrier décalé.
Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), dédié aux footballeurs évoluant dans les championnats nationaux africains, devait à l’origine se tenir en septembre 2024. Cependant, l’événement a été plusieurs fois repoussé pour finalement débuter le 2 août 2025, suscitant la question : pourquoi parler de CHAN 2024 alors que nous sommes en 2025 ?
Cette situation trouve sa source dans plusieurs facteurs. D’abord, les séquelles persistantes de la pandémie de Covid-19 ont perturbé le calendrier initial du football africain. Ensuite, les pays hôtes – Kenya, Tanzanie et Ouganda – ont rencontré des difficultés dans la mise à niveau des infrastructures nécessaires à l’accueil du tournoi, notamment les stades, terrains d’entraînement et équipements médicaux. Ces exigences, imposées par la Confédération Africaine de Football (CAF), ont poussé à plusieurs reports. C’est ainsi que la compétition, d’abord prévue en février 2025, a été décalée à août 2025 pour garantir un niveau logistique adéquat et la réussite de l’événement.
Malgré ce décalage, la CAF a choisi de conserver la dénomination « CHAN 2024 », conformément à la tradition internationale qui garde pour les compétitions majeures leur année de référence initiale, même en cas de report. Cela permet notamment de maintenir la cohérence avec les cycles officiels du calendrier sportif et évite une confusion accrue dans la programmation des futures éditions.
Cette 8e édition du CHAN est la plus grande de l’histoire, avec 19 équipes participantes et un déroulement sur plusieurs villes réparties dans les trois pays co-hôtes. Le tournoi mettra notamment en scène des nations telles que le Maroc et la République Démocratique du Congo, deux fois titrées, ainsi que le Sénégal, tenant du titre depuis 2022.
Au-delà du nom, ce report témoigne des efforts continus des autorités africaines pour améliorer durablement les infrastructures footballistiques sur le continent. Le président de la CAF, Patrice Motsepe, s’est félicité des progrès accomplis tout en soulignant l’importance de cette compétition, qui sert de tremplin pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).