Benjamin Bouchouari, milieu de terrain international marocain de l’AS Saint-Étienne, est au centre de toutes les attentions lors de ce mercato estival. Alors que son transfert semblait acté du côté de Trabzonspor en Turquie, l’Olympique Lyonnais a fait irruption dans le dossier, changeant radicalement la donne. Libre dans un an, le joueur de 23 ans n’entre plus dans les plans des Verts, tout juste relégués en Ligue 2, et les négociations avec Lyon pourraient aboutir à l’un des transferts les plus surprenants de l’été.
Ce potentiel transfert résonne déjà comme un séisme dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. La rivalité historique entre l’ASSE et l’OL rend ce mouvement d’autant plus explosif ; il faut remonter à Bafétimbi Gomis en 2009 pour trouver un précédent. Malgré la fierté stéphanoise, l’ASSE semble aujourd’hui résignée à céder Bouchouari face à l’intérêt lyonnais, d’autant plus que le milieu marocain a donné son accord de principe pour rejoindre Lyon, selon plusieurs sources concordantes.
L’Olympique Lyonnais ne compte pas s’arrêter là dans la reconstruction de son entrejeu. Après avoir entériné les arrivées de Tyler Morton (en provenance de Liverpool pour environ 10 millions d’euros) et du milieu offensif tchèque Pavel Sulc, la cellule de recrutement lyonnaise s’active pour apporter la touche technique promise par l’entraîneur Paulo Fonseca. L’arrivée de Bouchouari viendrait ainsi compléter un secteur déjà en pleine mutation, offrant polyvalence, impact et expérience internationale, notamment avec la médaille de bronze décrochée par le joueur lors des Jeux Olympiques 2024 de Paris sous le maillot marocain.
Si le dénouement final reste suspendu aux discussions entre Lyon et Saint-Étienne, les enjeux financiers et sportifs dominent désormais le dossier. L’ASSE, consciente de ne pas pouvoir retenir son joueur sans prolongation, espère tirer profit du rival pour optimiser la transaction, le prix du transfert étant estimé à 5-6 millions d’euros. Une chose est certaine : le feuilleton Bouchouari anime le marché et promet de faire couler beaucoup d’encre des deux côtés du Rhône.