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Ballon d’Or 2025 : Hakimi s’est fait voler ? Le Maroc s’insurge

  • FR, Maroc

Achraf Hakimi, défenseur du Paris Saint-Germain, a terminé à la sixième place du Ballon d’Or 2025, un classement qui suscite une vive polémique au Maroc.

Malgré une saison exceptionnelle avec 11 buts et 16 passes décisives en 55 matchs, le latéral marocain de 26 ans regrette de ne pas avoir été mieux récompensé, surtout face aux attaquants qui dominent traditionnellement ce trophée[3][4]. Sa place derrière Mohamed Salah et Raphinha est perçue comme un affront, notamment par la presse et les supporters marocains.

Au micro de Canal+, Hakimi avait confié croire en ses chances malgré son poste défensif, évoquant une saison « historique » ponctuée de buts décisifs en phases finales. Pourtant, certains médias évoquent une stratégie apparente du PSG pour promouvoir Ousmane Dembélé, sacré Ballon d’Or, au détriment d’Hakimi. Selon L’Équipe, cette prise de parole aurait même détérioré ses relations au sein du club, favorisant une hiérarchie dans le classement final clairement en faveur des joueurs offensifs du PSG[3].

La presse marocaine parle sans détour d’« injustice dorée ». L’Opinion dénonce une lecture biaisée du football mondial qui ignore les mérites d’Hakimi, soulignant son endurance, sa régularité et ses statistiques. Al-Mountakhab estime que ce classement reflète un besoin urgent de réformer les critères d’attribution du Ballon d’Or, souvent réservés aux attaquants, et regrette que l’Afrique ne compte plus de lauréat depuis Georges Weah en 1995[2]. Les fans marocains réagissent avec déception, estimant que leur capitaine méritait au moins une place sur le podium.

Pour autant, Hakimi a félicité publiquement Dembélé, faisant preuve de fair-play malgré le contexte. Son classement reste tout de même historique, puisqu’il devient le défenseur africain le mieux classé de tous les temps au Ballon d’Or, symbolisant la montée en puissance des joueurs africains à l’élite mondiale. Néanmoins, la déception marocaine et les débats sur les critères du trophée persistent, accentués par la perspective du Ballon d’Or Africain où Hakimi pourrait être devancé par Salah, aggravant la polémique[2][4].