Depuis sa prise de fonction en 2021 en tant que sélectionneur de Bafana Bafana, Hugo Broos a observé des transformations majeures dans la Premier Soccer League (PSL) et le football sud-africain. Selon lui, le championnat a clairement progressé en termes de qualité, notamment grâce à l’essor d’équipes comme Mamelodi Sundowns et Orlando Pirates, qui illuminaient récemment la scène continentale en atteignant les quarts de finale de la Ligue des champions de la CAF. Cependant, Broos n’hésite pas à pointer du doigt certains manquements, notamment le niveau d’« athlétisme » des joueurs, qu’il juge essentiel pour atteindre un football plus professionnel et soutenu tout au long des matchs.
Le coach belge insiste sur le fait que la condition physique reste un domaine critique à améliorer pour les joueurs locaux. À son arrivée, il avait été « choqué » par la forme physique de certains joueurs, les qualifiant sans détour de « fat-ass players ». Pour Broos, être un athlète professionnel ne se limite pas à la technique pure, mais doit inclure une discipline rigoureuse dans l’entraînement, la nutrition et le mode de vie. Ce discours vise à responsabiliser les joueurs de la PSL afin qu’ils progressent individuellement et contribuent à l’élévation du niveau global du championnat.
Pour Broos, les compétitions internationales comme la CAN 2025 représentent une opportunité capitale de préparer Bafana Bafana à la Coupe du Monde 2026. Jouer contre des grandes nations africaines aguerrit les joueurs aux exigences tactiques et physiques élevées auxquelles ils devront faire face lors du Mondial. Il considère ces confrontations avec le Maroc, le Sénégal, ou le Nigeria comme des défis stimulants qui poussent les joueurs à se surpasser, tout en offrant des enseignements cruciaux pour leur développement.
Au-delà des aspects sportifs, Broos porte une attention particulière à la gestion mentale et à la préparation stratégique des joueurs pour la compétition internationale, tout en suivant de près les échéances importantes comme les qualifications pour la Coupe du Monde. Il rappelle que chaque match, notamment face à des adversaires comme le Lesotho ou le Nigeria, doit être abordé avec concentration et professionnalisme pour garantir la progression constante de l’équipe sud-africaine et de sa ligue domestique[3][4]. Ces analyses mettent en lumière une vision claire : la progression durable de la PSL et des joueurs sud-africains repose sur un mélange d’amélioration physique, de rigueur professionnelle et d’expériences compétitives de haut niveau.