Le nouveau classement des clubs africains publié par la CAF le 8 août 2025 a bouleversé la hiérarchie du football continental. Ce classement, calculé selon les performances cumulées sur les cinq dernières saisons dans les compétitions interclubs, sert de référence pour déterminer les têtes de série lors des tournois majeurs à venir.
Sans surprise, les clubs d’Afrique du Nord et d’Afrique australe tiennent le haut du pavé. Al Ahly d’Égypte domine très largement avec 78 points, consolidant sa réputation de géant africain après avoir remporté trois Ligues des champions sur la période. Mamelodi Sundowns (62 points), fer de lance du football sud-africain, occupe la deuxième place devant l’Espérance de Tunis (57 points), club emblématique du Maghreb. Juste derrière, la Renaissance Sportive de Berkane, victorieuse de deux Coupes de la CAF en cinq ans, crée la surprise en se classant quatrième, symbole de la montée en puissance du Maroc.
Le classement CAF met également en lumière la diversité des puissances régionales : Simba SC (Tanzanie), Zamalek SC (Égypte), Wydad AC (Maroc), USM Alger et CR Belouizdad (Algérie) figurent tous dans le top 10 continental. L’Algérie s’illustre par la quantité de ses représentants, avec six clubs dans le Top 50, tandis que le Maroc brille par la qualité et la constance de ses clubs.
Ce tableau révèle aussi le recul des grandes équipes d’Afrique centrale et de l’Ouest, à l’image du TP Mazembe (RDC) qui glisse hors du Top 10, illustrant les difficultés des clubs congolais à performer en phase de groupes ces dernières années. Inversement, des clubs comme Horoya AC et l’Académie SOAR en Guinée progressent et ambitionnent désormais de rivaliser avec les plus grands.
Le classement CAF 2025 aura un impact direct sur la répartition des places lors des prochaines compétitions interclubs. Une dynamique qui confirme la suprématie des géants habituels tout en ouvrant la porte à de nouveaux prétendants. Les enjeux sont majeurs pour chaque club : prestige, financement et visibilité internationale.
